samedi 18 juillet 2009

Tales of Monkey Island - Chapter 1 : Launch of the Screaming Narwhal (PC)

Après 4 épisodes et 9 ans d'absence, Guybrush Threepwood est de retour, en téléchargement sur Steam et WiiWare.
Tales of Monkey Island Chapter I: Launch of the Screaming Narwhal

Il paraît que pour certains joueurs, Monkey Island est synonyme de «jeu d'aventure». Il faut dire que l'ombre immense du jeu de Ron Gilbert plane sur tous les«point'n'click» sortis depuis lors, tant il est clair pour tout le monde qu'il s'agit de l'un des plus drôles jamais développés. Il aura pourtant fallu attendre neuf ans pour voir enfin débarquer une suite. Hardi moussaillon, à l'abordage!

Previously, dans Monkey Island...
Chez Telltale (déjà géniteurs de
Strong Bad, Bone, ou plus récemment de Wallace & Gromit), on a deux spécialités. La première, c'est de ressusciter les vieilles licences cultes de chez LucasArts. La seconde, c'est de proposer des jeux «épisodiques», façon série TV. Ainsi,Tales of Monkey Island comptera à terme cinq épisodes, qui sortiront à raison d'un par mois.Launch of the Screaming Narwhal est donc le premier de ces épisodes, et à vrai dire, c'est plutôt de bon augure pour la suite.
On retrouve donc Guybrush Threepwood, pirate un peu loser, mais au légendaire sens de la répartie, en bien fâcheuse posture. Son ennemi juré, le pirate mort-vivant LeChuck, a enlevé la belle Elaine Marley, madame Threepwood à la ville, et s'apprête visiblement à découvrir, enfin, le véritable secret de l'Ile aux Singes. Nous sommes alors en pleine tempête, et c'est ce moment délicat que choisit Guybrush pour aborder l'embarcation de LeChuck. Son intervention héroïque va tourner court, et sans trop en dévoiler, disons simplement qu'il va vite se retrouver avec une main zombifiée qui n'en fait qu'à sa tête, et bloqué de surcroît sur l'île de Flotsam. Bloqué parce que, contre toute probabilité, les vents y soufflent continuellement vers les terres, interdisant à toute embarcation de s'en éloigner. Ce premier chapitre consistant à justement trouver un moyen de conjurer cette absurde malédiction.

Telltale épris (qui croyait prendre)
C'est le moment de vérifier si tout est bien à sa place. La nostalgie? Elle est là, et elle joue à plein tube, en multipliant les clins d'œil aux épisodes passés, à leurs moments d'anthologie et à leurs personnages. L'humour?
Tales of Monkey Island est souvent amusant, et si on le parcourt avec un petit sourire accroché aux lèvres, ce n'est pas simplement parce qu'on est heureux de retrouver Guybrush. Les dialogues sont bien ficelés, ça se vanne dans les coins, tout est là.
Dommage en revanche que les situations manquent un peu de folie. Les scènes cultes ne manquent pas dans les premiers
Monkey Island: ici, on n'en voit pas encore la trace. Dans les prochains épisodes peut-être...
Les énigmes? Pas trop de souci de ce côté-ci non plus. Elles sont plutôt plus complexes que dans les autres productions Telltale, même si on ne reste jamais bloqué très longtemps. En tout cas, elles sont toujours très logiques, et c'est appréciable. Même si ce n'est pas forcément la marque de la série... Dommage juste que les énigmes à base de
«retrouvez votre chemin dans une jungle en forme de labyrinthe» reviennent trop souvent.
La durée de vie? Bon, alors forcément, non,
Tales of Monkey Island ne dure pas des heures. Enfin si, mais pas plus de trois ou quatre. Les gars de Telltale l'ont dit eux-même: leur jeu n'est pas une grande fresque romanesque, ce n'est même pas un Monkey Island 5. C'est juste un bon jeu d'aventure avec Guybruysh Threepwood dans le rôle titre. L'important, c'est qu'on ne s'ennuie pas une seconde, et que le prix reste très correct: 33€ les cinq épisodes.

«Holy ship!»
Parfait alors? Ben non plus.
Tales of Monkey Island a pour le moment un petit problème, c'est qu'il n'est disponible qu'en anglais. D'autant plus dommage, que les dialogues représentent une bonne partie de l'intérêt du titre. Sans doute, comme pour Sam & Max, va-t-il falloir attendre que les cinq épisodes soient sortis pour qu'on ait droit à une VF, ou au moins à une VOST. L'autre problème, c'est la maniabilité. Même s'il est vrai qu'au bout d'une heure ou deux on n'y prête plus attention, on se demande pourquoi Telltale a opté pour un système aussi curieux: on interagit avec le décor et les autres personnages de façon classique, en cliquant dessus, mais on se déplace au clavier, ou, pire, en utilisant un système de «drag'n'drop»complètement hasardeux! Un système déjà vu dans Wallace & Gromit et qu'il serait assez juste de renvoyer rapidement au purgatoire vidéoludique dont il n'aurait jamais dû sortir.
Malgré tout,
Tales of Monkey Island s'annonce comme une très bonne «série» de jeux, dont on a d'autant plus hâte de voir la suite que ce premier épisode se termine sur un cliffhangerd'une intensité insoutenable. Patience, Guybrush revient le mois prochain.

Source:01net

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