Stragédie à Secret Story

Avec le départ de Maëva et la fin programmée du clan des sardines, on s’attendait à une accalmie dans le jeu des stratégies au sein de la maison des secrets. Pas du tout !

Du coup, le principe même de l’émission – découvrir des secrets ! - est une nouvelle fois mis en berne. Déprimant. On a droit à de constants chuchotements, à des messes basses à en rendre jaloux un curé, à des regards fuyants, à des ricanements bêtes et méchants, à des retournements de veste à faire pâlir un centriste, bref, à une débauche de névroses et de paranoïas en tout genre.

Et c’est en grande partie la faute de ce foutu téléphone rouge que la prod’ a installé ce weekend et qui vient mettre les stratégies au cœur du débat – s’il en est. Ce même téléphone, via lequel la Voix accorde deux voix à Isabelle un instant pour lui retirer l’instant d’après et les donner à Alexandra, la couronnée sans couronne ni auréole de la maison. C’est donc le grand bouleversement et chacun ne pense plus qu’aux nominations. Pathétique.

Isabelle est à ce titre devenue l’objet de toutes les attentions. La blonde gothique en veut beaucoup aux scarabées qui ne l’ont pas franchement nominée la semaine dernière. L’empêchant de retrouver SON Pierrot d’amour. Mais elle nous soule avec son mec la croque mort ! « C’est pratiquement la fin du monde » lance-t-elle, au bord du suicide. Dans le genre « je relativise ce qui m’arrive car je ne suis pas la plus malheureuse du monde », Isabelle bat des records ! A croire que son seul but est de nous faire pleurer, nous qui sommes abreuvés chaque jour d’images désolantes de cyclones tueurs, de raz de marée meurtriers, de guerres atroces. Isabelle, ce n’est pas une femme, c’est un nombril entre deux énormes poches de silicone ! Même John-David a l’air plus attentif aux autres (enfin, John est attentif à David et vice versa). Qu’on la rende une bonne fois pour toute à son Pierrot et basta !

Dans la famille « je pense à moi avant de penser tout court », Alexandra arrive juste derrière. La descendante d’Ivan Le Terrible (pour l’année prochaine, l’arrière petite-fille de Pétain serait déjà pressentie) « ne veut pas qu’on l’appelle princesse », selon ses propres termes. Waouh ! Merci Sa Majesté (des mouches), c’est trop sympa de ta part. Aurait-elle seulement oublié que nous autres, Français, avons coupé la tête de nos rois et reines il y a longtemps ? Qu’être aristocrate ne veut aujourd’hui plus rien dire du tout, sauf peut-être dans les pays sous développés ? Qu’un roturier comme Bernard Arnault pèse mille fois plus (et plus encore) qu’un « redede » ruiné et ridicule ?

Bon, heureusement, il reste toujours, pour nous contenter, les embrouilles passionnantes comme cette prise de tête au sujet de la bouffe. Sachez à ce sujet que c’est Samantha qui gère le garde-manger. Elle ne veut pas qu’on mange en dehors des horaires de repas, horaires qu’elle a elle-même fixés, évidemment ! Chers candidats, bienvenue dans « Cantine Scolaire Story ». Et la patronne ressemble trait pour trait aux cuisinières que l’on a tous connues à l’école : élégante, raffinée, courtoise…

Samantha qui, du reste, continue de se rapprocher toujours un peu plus de Marilyn – mais où cela finira-t-il ? – les menaces de G.I. Nathalie n’ayant apparemment servi à rien. Marilyn vient ainsi réveiller la douce et tendre Samantha en lui chantant du Mylène Farmer. C’est ce qu’on appelle du marketing ciblé, non ?

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