Politique : Election présidentielle de 2009

Le projet de loi d'amendement constitutionnel concernant la candidature à l'élection présidentielle de 2009 permet en principe aux secrétaires généraux et à un premier secrétaire des partis de l'opposition de se présenter à cette élection. Il s'agit de M. Mohamed Bouchiha, secrétaire général du Parti de l'Unité Populaire (PUP), de Ahmed Inoubli, de l'Union Démocratique Unioniste (UDU), de Maya Jribi, du Parti Démocratique Progressiste (PDP), de Mondher Thabet, du Parti Social Libéral (PSL), de Ahmed Brahim, premier secrétaire d'Ettajdid, de Mustapha Ben Jaâfar, du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL) et Mongi Khamassi du Parti des Verts pour le Progrès (PVP). Tous ces chefs de partis de l'opposition répondent à la condition annoncée dans le projet. A savoir celle d'une durée minimale de 2 ans à la tête de leur parti respectif et qu'ils répondent à la condition d'âge qui ne doit pas dépasser les 75 ans. Mais le projet d'amendement stipule aussi que les candidats doivent être aussi élus. Avant la présentation du projet à la Chambre des députés qui adoptera le texte final de l'amendement, il y a deux interprétations : si le mot «élu» signifie des élections lors de la tenue d'un congrès du parti concerné, MM. Mustapha Ben Jaâfar et Mongi Khamassi ne pourront donc pas présenter leur candidature à cette élection présidentielle. Restent donc Brahim, Bouchiha, Inoubli, Jribi et Thabet, qui auront rempli toutes les conditions. Mais, si le mot «élu» peut signifier qu'ils peuvent être choisis pour leur comité constitutif, après avoir obtenu le visa légal pour leur parti, Ben Jaâfar et Khamassi pourront ainsi se présenter à cette élection.