Le Pr. Plantier Jean-Christophe, chef de l’équipe, déclare dans les colonnes de la revue Nature Médicine que le virus est « proche du virus d'immunodéficience simienne des gorilles et ne manifeste aucune preuve de recombinaison avec d'autres familles du VIH-1 ou avec le VIS des chimpanzés ». Face au cas jugé rare observé chez cette dame du Cameroun, les virologues disent avoir procéder à l’étude du génome complet. Examen qui a alors permis de découvrir l’existence de la nouvelle variante du virus du sida. Celle-ci est différente des trois autres groupes du Vih – 1 qui existent jusqu’ici. Il s’agit du groupe M, présenté comme le groupe à l’origine de la pandémie du sida dans le monde, du groupe O et du groupe N. Le nouveau groupe découvert chez la camerounaise, a été baptisé, « groupe P » par les virologues. Mais il a fallu du temps pour arriver à ce diagnostic. Arrivée à Paris en France en 2004, la dame dont l’identité n’a pas été révélée, ne présentait pas les symptômes du Vih. Elle a été contaminée par une autre personne, selon les scientifiques.
D'après Journal du Cameroun
babnet.net
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